À l’heure des réseaux sociaux, qui sont autant de canaux de diffusion, et à l’époque où chacun dispose d’un écran au creux de sa main, le contenu est devenu un élément central, à la fois dans l’aspect viral d’une passion et dans la communication des marques concernées. Il est donc toujours intéressant de s’intéresser aux films qui sortent du lot, dont Deathgrip 2, un pur film de VTT freeride, fait partie.
Dans ce teaser, deux choses sont à observer :
L’action en elle-même
Une vidéo a deux fonctions : faire rêver et inspirer les riders. Nous avons ici affaire à ce que le VTT freeride peut produire de meilleur. Une piste aménagée sur un terrain naturel (pour le chapitre tourné à Madère) magnifique (excepté sur trois plans), des riders de dimension mondiale pour une expression parfaite de cette pratique. De l’action très engagée, une dimension esthétique (gestuelle) indéniable (pour ceux que cela peut toucher évidemment) dans le style de pilotage. C’est évidemment une déclinaison extrême, exigeante du VTT, mais aussi son essence, que l’on pourrait comparer au ski de descente, voire au supercross (SX en moto). Le parallèle n’est pas anodin : le VTT freeride peut être vu comme du motocross sans moteur.
La prise de vue, l’immersion
La GoPro est emblématique de l’émergence de nombreuses pratiques sportives postmodernes (la glisse et l’outdoor notamment), et elle a permis une immersion sans précédent dans l’action. L’arrivée d’une nouvelle génération de caméras et d’appareils photographiques capables de filmer (à partir des premières générations du fameux Canon 5D, puis ensuite du matériel Sony et Red), puis des drones ultralégers et aujourd’hui de la génération FTP, a encore multiplié les angles et la qualité de la captation. Cette qualité visuelle, constamment poussée par les pilotes de drones, les réalisateurs et cadreurs, ne cesse d’augmenter et cette vidéo qui multiplie les angles avec des prises de vue embarquées vraiment réussies à très emblématique de ce qui est possible aujourd’hui.
À ce point de vue, il existe une vraie hiérarchie dans l’impact visuel des sports aujourd’hui, et donc dans la manière dont ils sont perçus et appropriés par les fans.
