Si l’on demandait à un énergéticien de créer de grandes catégories sportives, il est probable que, jusqu’à récemment, il aurait tracé une frontière claire entre deux grandes catégories d’activités :
- Les sports dans lesquels l’énergie déployée est majoritairement endogène ;
- Les sports dans lesquels l’énergie déployée est majoritairement exogène.
Oui, admettons-le, ce n’est pas tout à fait limpide, d’aucuns en concluraient que les énergéticiens ne sont pas tout à fait des gens comme nous…
Reprenons donc cette classification :
- Par « énergie majoritairement endogène », il faut comprendre que c’est le sportif lui-même qui produit, par ses muscles, la plus grande part de l’énergie déployée. C’est par exemple le cas en course à pied, en natation, en escalade ou dans les sports de combat. Mais c’est aussi le cas lorsque cette énergie est « dirigée » à travers un outil ou vers un objet, comme en saut à la perche, dans les sports de balle, en tir à l’arc ou en haltérophilie.
- L’autre catégorie de sport recouvre les activités où l’énergie musculaire est utilisée pour piloter, capter et diriger une énergie non musculaire. On peut penser aux sports de voile (utilisant l’énergie éolienne), aux sports de descente (utilisant l’énergie potentielle de gravité), aux sports mécaniques (utilisant l’énergie de moteurs alimentés en pétrole ou en électricité) ou aux sports impliquant des animaux, comme l’équitation (utilisant l’énergie musculaire animale).
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