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Branding culturel et protection de l’environnement

[et_pb_section fb_built= »1″ admin_label= »section » _builder_version= »3.22″][et_pb_row admin_label= »row » _builder_version= »3.25″ background_size= »initial » background_position= »top_left » background_repeat= »repeat »][et_pb_column type= »4_4″ _builder_version= »3.25″ custom_padding= »||| » custom_padding__hover= »||| »][et_pb_video src= »https://www.youtube.com/watch?v=fF245CmNvCk » admin_label= »Vidéo » _builder_version= »3.0.47″] [/et_pb_video][et_pb_text admin_label= »Texte » _builder_version= »4.0.9″ background_size= »initial » background_position= »top_left » background_repeat= »repeat » hover_enabled= »0″ use_border_color= »off » border_color= »#ffffff » border_style= »solid »]

Après Adidas, et sa collaboration avec Parley que nous avions évoqué, c’est au tour de Corona, de s’engager pour la protection des océans, toujours en association avec Parley For The Oceans.

[/et_pb_text][et_pb_text admin_label= »Texte » _builder_version= »3.27.4″ background_size= »initial » background_position= »top_left » background_repeat= »repeat » use_border_color= »off » border_color= »#ffffff » border_style= »solid »]Parmi les personnalités engagés dans cette action, Chris Hemsworth, acteur bankable mais aussi surfer, Diego Luna, Ramon Navarro and Nashla Bogaert. L’objectif, protéger 100 îles d’ici 2020. Tout comme Adidas, la marque se donne des buts précis. L’esprit français, toujours prompt à d’abord critiquer, pourra taxer de pur opportunisme ce genre d’action.

On peut aussi décider, sans être pour autant naïf, d’y voir  le début d’une ère plus responsable, sachant qu’aujourd’hui les réseaux sociaux représentent à la fois une immense caisse de résonance mais aussi un fabuleux outil pour ne pas se laisser duper. Le marketing culturel oblige les marques à être plus transparentes, les incite à s’engager dans des process plus responsables, profitons en. Comme l’écrivait le très intéressant magazine Harvard Business Review l’été dernier dans son sujet sur le branding à l’ère des réseaux sociaux, « En ciblant les idéologies, nouvelles issues de crowdcultures, les marques peuvent trouver un moyen de se distinguer ». Effectivement, il est plus difficile aujourd’hui d’acheter sa renommée avec de la publicité puisque le public a appris à la contourner. Etre vertueux devient donc utile. Les marques doivent dépasser leur simple rôle de fabricants et faire comprendre à leur clients qu’elles ont des valeurs et pourquoi elles existent. Réécoutez Simon Sinek si besoin. En montagne ce genre d’engagement est plus courant, on peut citer Patagonia mais aussi Salommon, coté océan, on est plus … prudent.

Questionné sur le sujet par Codezero, Pierre Yves Lautrou, créateur avec Axel Capron de Tip&Shaft, l’e-mail du large, nous confiait que la Volvo Ocean Race envisageait des actions dans le sens de la protection des océans pour la prochaine édition, sans doute en collaboration avec la fondation Shmidt, mais confirmait ce que nous pensions, aucun gros acteur de la course au large française ne travaille dans ce sens. Aucun acteur industriel non plus. Comme le notait The Inertia à propos de l’action Adidas/Parley, les marques directement impliquées dans cet univers n’aurait-elles pas vocation à en faire davantage ? Quiksilver a une cellule environnement depuis 1999 et a travaillé dans ce sens notamment à travers le projet : «Don’t Destroy What You Came To Enjoy» mais si on prend l’exemple de la voile en France et en Europe, peu ou pas d’initiative vraiment ambitieuses. Souhaitons que ça se développe, on rêve d’un projet d’envergure à l’image de ce que fait Patagonia.
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