[et_pb_section fb_built= »1″ _builder_version= »3.22″ custom_margin= »-61px||||| »][et_pb_row _builder_version= »3.25″ background_size= »initial » background_position= »top_left » background_repeat= »repeat »][et_pb_column type= »4_4″ _builder_version= »3.25″ custom_padding= »||| » custom_padding__hover= »||| »][et_pb_image src= »https://www.codezero-agency.com/wp-content/uploads/2019/11/0.png » align_tablet= »center » align_last_edited= »on|desktop » _builder_version= »3.23″ always_center_on_mobile= »on »][/et_pb_image][et_pb_text _builder_version= »3.27.4″]Dans une tribune intelligente et poignante publiée sur les réseaux sociaux Morgan Bourc’his, champion du monde de plongée en apnée mais aussi instructeur, consultant, conférencier, et ambassadeur de marques, soit le profil d’un compétiteur accompli et comblé s’est interrogé sur le sens … de la compétition. (Photo : Morgan Bourc’his)
« J’ai 41 ans et je suis triple champion du monde de plongée en apnée. En septembre dernier dans la rade de Villefranche-sur-Mer, j’ai acquis ma troisième couronne après une préparation de 10 mois. Je suis descendu à -91m de profondeur à la seule force de mes bras et de mes jambes, en nageant la brasse le long d’un câble que je n’ai pas le droit de toucher. J’avais l’annonce la plus profonde, et je suis passé en premier supportant ainsi une énorme pression sur les épaules en enfilant la tunique du favori le jour J, moi qui suis plutôt un outsider. Les conditions étaient compliquées, électriques, adverses. Immédiatement derrière moi, quatre concurrents tombent en syncope. J’étais prêt quelles que soient les conditions à réaliser ma performance. Et ce jour là, c’était le mien. »
Puis il poursuit :
« Aujourd’hui je suis donc à nouveau champion du monde, mais de quel monde parlons-nous ? Je m’interroge car ce monde n’est plus celui que j’ai connu enfant dans les années 80s et 90s. Nous sommes entrés dans l’air du Printemps Silencieux de Rachel Carson, écrit pourtant en 1962. Celui de la crise écologique pernicieuse dans laquelle nous sombrons lentement. Celui de la sixième extension massive de la biodiversité. Elle n’est pas liée à un bouleversement géologique majeur comme au crétacé supérieur il y a 66 millions d’années à cause de l’impact d’une météorite qui entraîna la fin des dinosaures. L’impact ici, c’est celui sans précédent depuis moins de 200 ans de notre civilisation sur notre vaisseau mère la Terre. Pollution, choix énergétique douteux, surexploitation des ressources du vivant, du sous-sol, de l’eau, démographie logarithmique. Nous le savons tous, nous y participons tous malgré parfois nos efforts au quotidien. Ici même en écrivant ce texte grâce aux outils et aux énergies qui me le permettent. «
Nous vous laissons le soin de poursuivre la lecture de cette tribune éclairée sur Linkedin mais en profitons pour questionner sur le sens du sport. Car si Morgan Bourc’his tente comme beaucoup d’autres aujourd’hui d’accélérer la prise de conscience de l’impact écologique global de nos modes de vies, c’est bien sur le sens du sport compétitif qu’il faut s’interroger car il participe pleinement de la course en avant du monde occidental sans que personne ne s’en émeuve jamais.
La question centrale étant pourtant, quel rôle doit avoir le sport à l’avenir, que veut-on transmettre à travers lui ? Ce sont des questions auxquelles l’agence Codezero réfléchit régulièrement :
Nous vous invitons à lire les analyse suivantes :
- Quel exemple le sport peut-il donner demain ?
- Faire du sport pour être plus humain
- Quand je serai grand..
- Que puis-je dire à mes enfants avec le sport ?
Photo : Morgan Bourc’his[/et_pb_text][/et_pb_column][/et_pb_row][/et_pb_section]