L’évolution des « loisirs nautiques » est un des thèmes récurrents de Code Zero. La réflexion sur « les nouveaux gens de mer » est même le point de départ du think tank. Depuis, nous avons traiter à multiples reprises de l’évolution des pratiques. Les générations changent, les attentes évoluent, le contexte économique pèse également sur les choix.
Dans le post « C’est l’heure de la culture maritime post moderne », nous avions synthétisé nos sentiments, relayé aussi le travail de L’Atlas Transmanche – Espace Manche dont l’approche nous semblait très actuelle et peu influencée par les dogmes qui pèsent sur la voile. Dans les trois posts suivant, nous traitions de la même problématique, l’évolution des manières d’aborder la mer et le poids grandissant à l’avenir, nous semble t-il des disciplines « légères », faciles d’accès, peu couteuses et dans l’air du temps.
Et si le stand up paddle était le « nautisme » de demain ?
Ocean Minded, une belle façon de désigner les nouveaux gens de mer
La courte vidéo qui ouvre ce billet n’a rien d’anodin. Le marché du kayak mondial est assez conséquent, il concerne un clientèle très variée, à la recherche d’évasion et d’une certaine forme de « tranquilité ». A l’heure où les passionnés de voile travaillent sur les foils et les plus audacieux d’entre eux anticipent déjà la propulsion par kite, ce passionné jette un pont très intéressant entre deux mondes, entre le kayak, par nature traditionnel et la modernité, la traction par kite. Son système est ingénieux, il en existait de comparable au début du kite (Cory Roeseler en utilisait et on a pensé un moment que c’était une solution technique intéressante pour le kite, ce qui ne fut pas le cas), mais surtout il est simple et pourrait être peu couteux, produit en grande série. Il ouvre beaucoup de perspectives. L’idée de propulser un kayak par un cerf-volant n’est pas nouvelle, cette proposition rencontrera t-elle du succès ?
Simple, facile à mettre en oeuvre et accessible en prix. C’est de toute façon une initiative à suivre.