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De l’existentiel à l’institutionnel. Le deal faustien de la grimpe

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Paris 2024 vient de proposer d’introduire le surf, le skate, la grimpe et le … breakdance dans ce qu’il est convenu d’appeler les disciplines additionnelles. Curieusement, même si nous pourrions débattre de cette initiative, de ce qu’elle a de positive et de discutable, le fond sujet n’est pas là.

Par le biais de ces deux extraits vidéos, nous voudrions mettre en perspective les évolutions d’un sport, en l’occurence de la grimpe. Comment et pourquoi un sport apparait, se développe, puis se structure et d’une certaine façon se normalise. Comment, cette évolution, peut le faire dévier de sa nature initiale.

A la limite, le propos n’est pas forcément d’idéaliser les Stones Masters des années 70, et par facilité de critiquer ces jeunes athlètes qui s’alignent en IFSC, et qui courent verticalement entre une ligne de logos d’annonceurs. L’idée c’est de prendre conscience qu’une pratique contre-culturelle, pour une fois le terme n’est pas usurpé, qui s’ancrait et s’est développée sur une autre vision du sport, plus aspirationnelle, plus émotionnelle, plus existentielle, a perdu toute sa substance puisque entièrement reformatée pour cadrer avec les codes du sport normé, codé, chiffré, télévisé.

Toutes les tendances sportives issues des changement sociétaux des années 70, qui ont émergées dans les années 80, ont eu la grande vertu d’emmener la pratique sportive vers plus de liberté, vers plus d’autonomie, vers plus de capacité à s’affranchir des figures imposées. L’individu sportif y a beaucoup gagné dans la transition.

Les structures sportives s’accaparant ces sports n’ont d’autres ambitions que de les plier à leurs normes. C’est pourquoi ce genre de disciplines ne peut qu’y perdre une partie de son identité initiale. Souvent, les compétiteurs, on peut les comprendre, s’imaginent un destin olympique, tandis que les marques, fantasment sur un développement économique. Pour ces raisons, ils y croient.  L’enfer est pavé de bonne intention. Ce faisant, ces acteurs entrainent le sport vers sa « normalisation ». Certes les nouveaux adeptes de la grimpe pratiquent massivement en salle, mais la grimpe outdoor se porte toujours bien. Enfin, le sens vers lequel l’entraine la compétition est-il le bon ? Sur le plan des valeurs, la performance, la rivalité, la compétition, sont elles celles du monde de demain. Le sport ne dit-il pas le contraire de la société ? 

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