Nous en avons rapidement parlé récemment sur notre page Facebook, le football ne rentre pas vraiment dans le périmètre d’action de Codezero. Sauf à s’intéresser à ses évolutions futures, qui sait….
Reste que le foot, de par son importance, l’ampleur des phénomènes qui y sont liés, est incontournable pour qui prétend s’intéresser au sport.
La journée d’hier, ce qui a précédé, le match et la soirée mémorable qui a suivi, ont surtout démontré que ce jeu – relativement simple dans ses bases et universel pour cette raison – qui en appelle autant aux talents individuels qu’à la force et à l’organisation d’un collectif, a peu d’équivalents en termes de résonance mondiale, qu’il transcende les classes sociales et les différences, lorsque les planètes s’alignent. Hier soir, les français dans leur grande majorité, qu’ils aiment un peu, beaucoup ou passionnément le foot avaient envie de gagner, de célébrer et au delà, d’être heureux. A Paris, Annecy, Aix-en-Provence au ailleurs, on souriait, on chantait, on klaxonnait, on riait, on partageait. Précieux, infiniment précieux. On pardonnera aux grincheux…
Ceci étant dit, la Coupe du Monde de Football ne doit pas faire oublier, à nos yeux, que le haut niveau, pas plus que la haute performance, aussi important, transcendant parfois et inspirant soit-il, ne résout dans l’absolu les problèmes sociétaux comme le rappelait Slate récemment, que les places de Kylian Mbappé sont aussi rares que les sièges de cosmonautes, qu’en conséquence, s’il est important de faire rêver le gamin du coin de la rue, il est impératif d’inventer autour du sport, un récit un peu plus ouvert que celui basé sur la seule victoire. Le sport va bien plus loin que le résultat.. c’est aussi ça qu’il faut inculquer puisqu’il n’y a pas de Coupe du Monde ou d’étoiles pour tout le monde.
Les instances sportives ne doivent pas dans l’ivresse du moment baser toutes leurs actions sur le haut de la pyramide mais sur le plaisir et la réalisation de soi et arrêter de parer le sport de vertus qu’il possède réellement dans les grands moments mais pas systématiquement.