Le stand up paddle, nombreux sont ceux qui en parlent, le phénomène alimente les discussions dans le landernau du « nautisme » et bien au delà. On voit des ex-mannequins ainsi que des acteurs hollywoodiens en faire dans les magazines people, c’est très tendance. Tant mieux. Le stand up paddle n’a pas forcément conquis tout le monde mais il a su se faire largement accepté et même se faire « comprendre ».
Le marché est porteur, les marques se multiplient et certaines jouent à fond la segmentation marketing. Choisir son modèle commence déjà à être compliqué, ce n’est pas forcément un bon signe. Le gonflable répond à un besoin, le transport, le rangement, il a aussi acquis ses lettres de noblesse. Un gonflable ne peut pas rivaliser avec la qualité de glisse d’un rigide mais il a tellement d’autres avantages que le choix n’est plus un dilemme. Surtout, c’est une technologie adaptée au besoin client.
C’est l’immense atout du sport, il n’y a pas qu’une manière de faire du stand up paddle. On rame debout dans la baies méditerranéennes, d’autres s’y essayent en eau vive, les côtes bretonnes ne sont pas épargnées, les plus sportifs le transposent en engin de course, des audacieux le déclinent au large, on en voit dans les vagues basques et ce n’est pas forcément du goût de tout les surfers qui doivent gérer le cohabitation ce qui n’est pas, c’est un euphémisme, dans leurs gênes. On dit que le américains sont conquis, c’est vrai, ils s’en sont saisi pour faire du « work out » ou du yoga.
Enfin, mais avant tout serai-t-on tenté de dire, le SUP est accessible, il est universel et familiale par nature, il attire aussi bien ceux qui pratiquent également un autre « boardsport » (windsurf, surf, kite) et qui voient dans le SUP une alternative pour les jours sans vent, une autre façon de jouer, il a conquis les adeptes des sports de rame, ceux qui s’en saisissent pour faire du jogging sur l’eau (cardio, gainage) tout en prenant du plaisir, ou la grande majorité qui veut juste « essayer » ce nouveau sport qui a l’air cool, pas prise de tête, et qui n’ impose pas une posture.
Finalement, le succès du stand up paddle est peut-être là. Il vous permet d’être vous même sur l’eau, vous pouvez en faire comme bon vous semble, de la manière qui vous convient le mieux, à votre rythme à vous. Vous pouvez venir au SUP « comme vous êtes » effectivement, pour reprendre les termes d’une publicité connue. Le SUP est en grande majorité en rupture avec les autres sports d’eau. En fait, il est une sorte de chainon manquant entre la tradition et la modernité, entre l’accessibilité et le besoin de performance. Il possède ce parfum d’authenticité qui peut attirer les passionnés de mer parce le SUP est un lointain descendant de la pirogue, il est aussi en mesure de séduire ceux qui sont proches des valeurs du surf. Cependant, pour une fois, pas question de vitesse, d’engagement, ou de risque, si ce n’est celui que vous soyez conquis. Le stand up paddle fait d’une certaine manière l’éloge de la lenteur, du temps long, de la tranquillité pour ne pas dire de la sagesse. On ne fait pas de SUP pour faire partie d’un courant valorisant, on fait du SUP parce qu’on pense qu’il y a là, un petit supplément d’âme à conquérir ou une petite parenthèse de plaisir à ouvrir.
Cette vidéo est un teaser de la gamme F.ONE, il n’est pas millésimé 2017 et peu importe. Ce film montre une partie des jeux auxquels vous pouvez vous livrer en SUP, du plus tranquille au plus engagé. A vous de jouer.
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