Le surf est censé être à l’opposé de la culture urbaine. Ce n’est plus forcément vrai. La société a changé, la génération Z n’a pas grand chose en commun avec ceux qui dans les années 70 rêvaient de faire bouger la société ou à minima de la fuir pour se glisser au coeur des vagues indonésiennes. Le surf n’est plus forcément une « refus », une manière de fuir, d’une certaine façon, il s’est normalisé au moins en partie, il devient aussi plus réaliste, plus pragmatique aussi sous la pression du marketing, sachant que le mythe de l’endless summer s’émousse un peu et qu’il n’est pas à la portée de tout le monde.
O Neill qui sait peut-être mieux que d’autres marques se saisir de l’air du temps, traduit parfaitement cette nouvelle tendance. Ce lien avec la culture urbaine justement, la musique aussi, le graphisme enfin. Pour tout dire, il n’aurait pas été surprenant de voir un peu de skate dans cet extrait. Car le lien entre le skate et le surf fait partie des fondamentaux, il remonte à la Californie des années 70