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François Gabart, et tous les autres, sont les nouveaux marins.

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Une des premières publications de Codezero s’intitulait « Les nouveaux gens de mer ». Nous parlions à l’époque (2013) de l’évolution des pratiques, nous expliquions que depuis la toute fin des années 1970, les nouvelles tendances (le qualificatif vaut pour l’époque bien sûr) avaient successivement influencé la manière de « naviguer ». Depuis, nous avons beaucoup disserté sur le sujet que, soit dit en passant, nous avons vécu de l’intérieur. C’est une des raisons pour laquelle notre vision était légitime, structurée et s’appuyait sur une connaissance profonde des mécanismes en jeu. Nous avons, très tôt également titré sur la culture maritime post moderne. A l’époque, rares étaient ceux qui voulaient l’entendre.

Aujourd’hui l’idée n’est pas tant de dire que le surf, le windsurf, le kitesurf et le stand up paddle ont successivement impacté en profondeur la manière d’aller en mer, le fait est acquis. L’important est ailleurs. Il faut considérer que le « marin » d’aujourd’hui est quelqu’un qui va en mer de multiples façons et que cette évolution est d’ordre culturelle et sociétale.

Nous écrivions d’ailleurs en septembre 2014, dans l’analyse « Un irokoi tatoué à la barre d’un Wally de 100 pieds » ceci :

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La morale de l’histoire ? : la barrière culturelle entre la voile et la glisse s’estompera à la faveur du changement de génération. C’est très bien pour ces deux mondes qui finalement s’ignoraient sans vouloir comprendre qu’ils aimaient la même chose mais d’une façon différente.

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Et si être un marin aujourd’hui, ce n’était pas tout simplement aller en mer, aimer la mer ? ; avoir besoin de s’en imprégner, peu importe la manière, le moyen ? Hier le large était la référence, aujourd’hui tout se joue davantage dans l’Estran voire un peu plus loin. Il ne faut plus opposer les deux.

Les pratiques ultra-légères ont pris un place importante, elles sont de plus dans l’air du temps. D’ailleurs la voile légère revient au goût du jour. Parce qu’elle permet une pratique plus accessible, qu’elle colle davantage aux attentes d’aujourd’hui (immédiateté). La « glisse » ne nécessite pas d’infrastructure, ces nouvelles « embarcations » peuvent être mise en oeuvre rapidement, au gré d’une après-midi de congés qui est en phase avec une belle fenêtre météo.

Cette vidéo dans laquelle on voit François Gabart en compagnie de Yann Quilfen, prendre des vagues en stand up paddle à foil est l’exemple de ce que nous avançons depuis des années.

  • Nombreux sont les skippers connus qui aujourd’hui pratiquent le kitesurf, le surf ou le stand up paddle. Le foil est certes élitiste mais la vitesse à laquelle il se développe est impressionnante. Ce n’est plus une exception.
  • Nombreux sont les passionnés « lambda » qui ont appris le Laser en école de voile et qui vont aussi faire du freeride en windsurf, kite ou s’offrir une session de surf en Vendée au ailleurs. Ce sont bien les nouveaux marins.

Nous avons la chance d’avoir été choisis par la Fédération Française de Voile pour l’accompagner dans sa réflexion sur la pratique d’aujourd’hui et de demain. Nous en sommes très fiers. Nous sommes très heureux de travailler également pour la marque F.ONE, en bonne place dans ce petit film, marque historique de kitesurf, aujourd’hui très présente sur cette façon très transversale d’aborder la mer, dans un autre type de réflexion sur l’avenir.

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