Que nous disent ces images ?
C’est d’abord la liberté, la beauté, l’évasion, le plaisir et une forme d’accomplissement personnel qui sautent aux yeux.
Derrière cette représentation hédoniste, il y a également l’innovation, la technologie, l’efficacité, la mobilité.
On peut aussi appréhender le coté environnemental. N’en déplaise aux écologistes qui considèrent, en France, cette pratique, comme un danger pour les oiseaux, le kitesurf a un impact assez limité sur la nature. Ne serait-ce que parce qu’il utilise une énergie renouvelable, aucun produit détestable pour l’environnement (si ce n’est pour la fabrication mais les choses évoluent) et surtout aucune infrastructure lourde de conséquences.
La plus petite « embarcation » jamais imaginée, un peu de tissu et deux fils pour exploiter l’énergie du vent, le kitesurf est non seulement une sorte d’aboutissement dans l’évolution navale mais également une très belle réponse au désir ancestral d’aller sur l’eau. Simple, léger, transportable, il peut vous suivre autour du monde. A l’heure du tourisme mondial, le kitesurf redistribue totalement les cartes, c’est la première forme d’engin nautique vraiment transportable facilement, la planche à voile l’était mais dans une moindre mesure
Il est aujourd’hui admis, assimilé mais encore marginal mais la question de la place qu’il prendra à l’avenir mérite encore d’être posée. Le foil pourrait bien élargir son périmètre. Reste la question de la mise en oeuvre, de l’image donnée, des risques (en diminution), de l’accessibilité…
Seul, le stand up paddle, en offrant davantage de simplicité, mais moins de sensations, le concurrence vraiment sur le terrain des loisirs nautiques de demain.