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La frontière entre public et privé peut-elle tomber et quel rôle pour une marque demain ?

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En France, mais pas seulement, on aime à croire que la frontière entre public et privé est sacrée. Que le bien est du côté du domaine public, tandis que le privé serait un mal nécessaire.

Entre les deux, une différence de taille : le bien commun contre la logique du profit. Il y a bien évidemment de nombreux cas où cela est vrai, sans forcément se résumer entre un affrontement entre bien et « mal ».

Sur ce principe, on s’accorde tout de même à penser que la gestion et la protection du bien commun sont de la compétence du public. En France, le Conservatoire du littoral semble sans doute un exemple de la justesse du propos, mais une fois encore, la réalité n’est pas si tranchée. On le voit, aux États-Unis mais aussi au Brésil, l’état peut basculer entre de mauvaises mains et ne plus être en capacité de protéger le bien public. Il peut même être en mesure de lui nuire.

La « marque », dans les esprits français, se réduit malheureusement souvent au « bras armé du grand capital qui vous veut du mal ». On lui dénie de facto tout rôle altruiste, à minima on met ses intentions en doute. Pourtant, dans les faits, les marques font souvent oeuvre d’utilité publique ou privé. Toutes les sociétés privées ne sont pas des prédatrices.

D’autre part, les états peuvent manquer à leurs obligations…

Aux États-Unis, Patagonia a pris des positions pour la défense de l’environnement qui sont des positions politiques. Très récemment, The North Face s’est également élevée contre l’administration Trump, en allant même au-delà d’une posture environnementale pour se risquer sur le terrain sociétal. Nike également. Provoquant la polémique d’ailleurs, preuve que le résultat n’est pas sans risque, bref, que la marque en prend un.

Gageons qu’au Brésil, les choses vont bouger également, beaucoup d’acteurs ayant sans doute la volonté de s’opposer au nouveau pouvoir.

C’est quoi une marque demain, telle est la question du jour ?

Jusqu’à présent, une marque était une entité économique dont le but est de réaliser des profits : imaginer, produire, vendre. Et recommencer. Le capitalisme moderne (ou non) a poussé tous les curseurs à l’extrême, décrétant que maximiser les profits devenait la seule raison valable de faire du business.

  • Sommes-nous à l’aube d’une ère nouvelle ?
  • La valeur d’une marque sera-t-elle non plus liée uniquement à ses produits et son image sera-t-elle intimement liée à son rôle dans la société ?

On peut l’espérer. Les exemples cités montrent aussi que la sphère privée peut aussi s’emparer du rôle des partis politiques classiques en voie de désintégration.

Les états, et la perspective est malgré tout moins réjouissante, vont-ils aussi perdre du terrain dans ce domaine au gré d’élections dont le résultat devient de moins en moins compréhensible ? En gros, l’état est-il ou sera-t-il pour des questions de moyens, de moins en moins en position de défendre le bien public, par exemple, l’environnement. Au plan global et local.

Quel rôle pour l’état demain, quel rôle pour l’entreprise ?

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