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Archives codezero. Billet initialement publié le 5 avril 2014
Ce post é été initialement publié le 31 décembre dernier quand je bâtissais les « fondations » du blog. La montagne, et les nouvelles pratiques initiées par l’évolution du VTT m’intéressent particulièrement. En tant que passionné et pratiquant, c’est tellement génial que ça donne envie de partager, de faire comprendre, mais également sur le plan professionnel. Le VTT est un vecteur d’activité économique et il peut apporter une nouvelle clientèle à certains territoires. Je vous invite d’ailleurs à lire également ce post : pourquoi la marque ION vous propose de surfer les chemins en vélo.
Nous sommes au milieu des années 70 en californie. Quelques allumés se disent qu’il serait sans doute amusant de descendre la montagne en vélo. Il est bien question de jouer et le mountain bike est né. Les premières images vont apparaître en France aux Nuits de la Glisse au début des années 80. Le lien entre la glisse et cette manière de pratiquer le vélo ne fait aucun doute mais cette sympathie, cette connection ne durera pas vraiment, le VTT se déclinera pendant longtemps sur des valeurs plus proche du cyclisme. Depuis quelques années, les nouvelles pratiques du VTT, reviennent vers ce qui semblait être l’esprit des pionniers : la montagne, la pente, le jeu, les sensations. C’est ainsi que se déclinent les nouvelles façons de faire du vélo, le freeride, l’enduro, la descente, le slopestyle.
Le film qui suit est intéressant a plus d’un titre. Plutôt bien filmé (les mouvements de caméra au sommet ne sont pas dus au hasard), il met en scène de nouvelles façons de voir et de « pratiquer » la moyenne montagne. On pourrait dire que c’est l’esprit de la randonnée des anciens, remis au goût du jour par les nouvelles générations. Il s’agit bien de s’évader dans la nature, de s’immerger mais sans oublier que la descente peut être vécue différemment.
Peter Lengyel est un photographe, vidéaste et graphiste polonais. L’action se passe à West Tatras en Slovaquie. Les fondamentaux de la montagne sont bien là. La nature, l’ascension, le bivouac. On imagine en effet que la « grimpette » n’est pas facile puisque le rider pousse un Specialized Demo, un vrai vélo de descente qui doit peser 16/17 kg. Il y a un bivouac en altitude et la dernière partie du sommet se fait au petit matin. On peut dire que c’est le versant traditionnel de la pratique montagnarde. Ensuite, c’est la descente et toute la différence est là. On bascule dans l’action, dans la partie engagée. Même si ce genre de randonnée mixte est encore très marginale, elle existe. Elle traduit une volonté et un désir d’évasion, d’effort, d’immersion dans la nature, ce qui a guidé des générations de randonneurs vers les sommets, elle est aussi le fruit d’une volonté nouvelle, « vivre » quelque chose de fort à la descente. Comme en ski ou en surf des neiges finalement, mais les remontées mécaniques en moins, ce qui permet à chacun de s’inventer le parcours qui lui convient, hors des sentiers battus et des postes balisées. C’est aussi ce qui motive les adeptes de snowkite…
Les nouvelles pratiques du vélo tout-terrain sont déjà de nouvelles opportunités économiques en montagne, nombre de stations ayant adapté leur domaine au VTT. Il est tout à fait possible que le VTT soit aussi un facteur de développement dans de nouvelles zones de basse et moyenne montagne qui n’étaient pas forcément bien adaptées à la pratique des sports d’hiver et qui n’ont pu en tirer partie sur le plan économique. Si ce petit film montre une façon de pratiquer encore marginale, rien ne dit qu’à l’avenir il en soit autrement à fortiori si des acteurs sur le terrain se décident à l’organiser, la favoriser et la promouvoir. Un exemple parmi d’autre, la ville d’Autan dans le Vercors. Bien connue des passionnés de ski de fond l’hiver et des vététistes l’été.
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