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L’univers sportif, dans sa vision élargie, celle qui englobe le sport pour le plaisir, le sport pour se chercher, le sport pour se réaliser, le sport pour l’aventure, le contact avec la nature, le sport dans sa forme post-moderne et trans-moderne, s’est déplacé. Les valeurs qu’il véhicule ont changé, sur le plan géographique il y a aussi « glissement ». Pour un faisceau de raisons.
La nature a remplacé le stade, la ville remplace aujourd’hui la nature, la ville remplace le stade pour certains, demain le commuting sera non plus vécu ou expérimenté comme du transport, mais comme du sport. Les pionniers sont déjà là. Hors la ville les imaginaires sont déjà en route. Les désirs de différences emmènent enfin les pratiques vers de nouveaux horizons. Loin des plages blanches et des eaux bleutées, confins préfabriqués par les tendances d’après guerre notamment aux Etats-Unis alors sous l’influence de la culture Tiki venue d’Hawaii et du Pacifique.
Petit rappel à ce sujet (source Wikipédia) : Dès les années 1920 aux États-Unis, les musiques commencent à s’inspirer de la culture pacifique ; à cette époque, un quart de la production musicale américaine était en effet classée dans la catégorie « hawaïenne ». La raison de ce succès est le « fantasme d’un paradis à portée de main » dans une Amérique marquée par le puritanisme : sont mis en avant les vahinés aux seins nus, sexuellement suggestifs pour les hommes, et les danseurs de feu samoans pour les femmes.
La culture des îles va avoir un impact durable. Hawaii est aussi le paradis du surf. La convergence pour ne pas dire la coïncidence joue un rôle. Evidemment, le fantasme d’un retour à une vie « sauvage » ne date pas de là. William Dafoe publie Robinson Crusoe en 1719. Montaigne puis Rousseau, exploreront la question bien avant.
Aujourd’hui, le tourisme et ce qu’on appelle le sur-tourisme changent la donne. De nombreuses destinations tournées vers la mer n’ont plus rien d’exotique. Luc Bouvier avait abordé le sujet pour Codezero dans « Le froid va-t-il devenir le nouvel exotisme« (Analyse VISION, accès réservé aux abonnés). Nous avions aussi analysé ce thème d’une façon différente dans « Et si l’Europe devenait le point G du surf mondial ? »
La géographie du sport change donc de direction. C’est inspirant, marginal sans doute encore pour quelque temps, mais les imaginaires ont changé, la volonté d’aller explorer de nouveaux lieux, le changement climatique et toutes les valeurs qui en découlent vont rediriger les routes inspirantes. C’est surtout vrai pour les activités tournées vers le littoral, les montagnards ayant un autre rapport aux saisons.
Deux vidéos, magnifiques, pour illustrer. The Seawolf pour l’inspiration et Into The North pour la vision et les valeurs.
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