Que l’on observe le scaphandre du spationaute, l’équipement d’un pompier, ou une combinaison de haute altitude ou de plongée, la même remarque s’applique : ces « habits de l’extrême » sont conçus et fonctionnent comme un ensemble remarquablement homogène. C’est plutôt logique : dans un environnement hostile, les besoins de protection sont globalement les mêmes à tout endroit du corps. Le rôle de l’habit est là ; réguler les échanges avec l’environnement.
Cette notion « d’habit » n’est pas récente : on peut l’observer tout au long de notre histoire. Les musées présentent ainsi des tenues représentatives des régions et des corps de métier. L’habit dans son ensemble était ainsi caractéristique d’une fonction ou d’un moment, et chacun en possédait un nombre très limité. Ce qui peut frapper à notre époque, ce n’est pas tant la multitude des habits, mais plutôt leur fractionnement.
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