Re-diffusion et mise à jour d’un post initialement publié le 28 aout 2014.
Depuis la dernière édition – fabuleuse – de la Coupe de l’America (n’oublions tout de même pas la phase éliminatoire pitoyable), le monde la voile en pince grave pour les foils et redécouvre d’une certaine façon le catamaran. La modernité et la vitesse sont toujours bonnes à prendre. On peut toutefois se demander si le prix et la technicité des nouveaux supports vont dans le sens du grand public, puisqu’il est admis que contrairement à ce que la FFV se plait à penser, la voile est à la recherche d’une nouvelle génération de pratiquants.
Si en compétition on peut raisonnablement rêver revoir des catamarans à foils propulsés par des aile rigides, l’avenir, coté voile pour tous, passera avant tout pas des engins faciles à mettre en oeuvre, procurant des sensations fortes, et abordables en termes de prix. Ce qui n’est absolument pas le cas des Moths ou des catamarans à foils, mais c’est ce qui a fait le succès de la « vision » d’un certain Hobart Alter. Simplicité, facilité, prix quand l’équation du foil est au minium l’inverse.
En effet, on l’oublie un peu trop souvent mais le foil en bateau pose deux problèmes. Il engendre un navigation très technique mais impose également un bateau très léger puisqu’il s’agit de le soulever. Tout ce qui existe en course est en carbone et qui plus est nécessite un gréement performant. Autant dire que l’addition est salée avant même d’avoir touchée l’eau. Si l’objectif premier est une navigation sportive, si l’objectif est la vitesse, il y a des alternatives beaucoup moins couteuses et très « modernes ».
Ce petit bateau – le kite tender – ne doit pas couter un bras, et il file à 20 noeuds, il est transportable facilement. On peut changer la voile – l’aile de kite pour être plus précis – rapidement….
Les images ont été tournées à l’île de Wight, lieu de tradition vélique. Si la modernité passe là-bas, c’est un signe…