Extrait de l’instagram de Dylan Werner :
Dans les années 1940, la norme de couleur a changé : le rose pour les filles, le bleu pour les garçons.
Dans les années 60, le mouvement hippie a opté pour des couleurs plus « neutres » pour ses enfants.
Mais pourquoi la norme de genre est-elle la même pour toutes les couleurs ? Les filles jouent avec les Barbies, et les garçons avec les GI Joes (les deux poupées). Les filles sont censées être gentilles, douces, attentionnées. Les garçons sont censés être grands, robustes, forts et sûrs d’eux.
Quand j’étais enfant, on me décourageait d’être attentionné pour que je ne passe pas pour une « femme ». Les normes de genre n’étaient pas quelque chose que seuls mes parents m’ont appris, mais la télévision, les amis, les professeurs et les brutes ont tous contribué à renforcer ces idées.
Tant de nos pensées et de nos croyances ne sont pas les nôtres. Selon l’endroit où vous avez grandi et la personne qui vous a élevé, nous sommes imprégnés dès notre plus jeune âge d’idées culturelles qui façonnent le sens que nous donnons à notre monde. Il m’a fallu une bonne trentaine d’années pour réaliser que beaucoup de mes croyances n’étaient pas les miennes.
Quelles autres normes culturelles ou de genre la société suit-elle ?
Le sport n’échappe pas au formatage de la société. Il concourt même à entretenir et à renforcer les stéréotypes. Les hommes en pâtissent, les femmes également puisque chacun est invité à rentrer dans des cases.
C’est le sujet, tout juste émergent, de ceux qui se réclament non-binaire. Ce n’est pas le cas de Dylan Werner mais son propos est intéressant.
Le débat ne fait que commencer, mais nous pensons que c’est un des enjeux majeurs du sport de demain. S’affranchir des stéréotypes.