Nous nous attardons, depuis début janvier, sur les raisons qui incitent ou motivent les sportifs à pratiquer. Ces raisons sont nombreuses et variées : elles peuvent différer d’un individu à l’autre, d’une période de l’année à une autre, ou même d’un moment de la journée à un autre. Elles évoluent également au fil de la vie.
Dans cette série de publications, il est question de récit, car il est source de rêve, d’identification, de projection, donc de motivation.
Dans le premier épisode, nous avons salué l’humour de la marque Nike lorsqu’elle évoque les lendemains de marathon. Le second degré est toujours à l’honneur dans l’épisode 2, où Nike souhaite une « année difficile » en illustrant la détermination et l’épisode 3 aborde la joie ou le « bonheur » sous un angle encore une fois décalé.
Nous poursuivons avec Nike (dans le prochain épisode, nous nous appuierons sur une vidéo d’Under Armour), qui déjà en 2019, parlait du sport féminin. Le récit peut aussi avoir de la profondeur et devenir sociétal, nous en avions parlé dans l’analyse « Pourquoi les institutions laissent-elles les marques faire le job ? »
C’est clairement le cas ici. La marque s’empare d’un sujet devenu depuis central. Ce que sont les femmes, ce que veulent les femmes et la façon dont elles ont souvent été jugées. Et, comme toujours, le clip est remarquablement bien réalisé, aussi affûté qu’une production cinématographique. Cet aspect est très important : visuellement, c’est bien plus qu’une publicité.
Ce clip, Dream Crazier, est apparu il y a cinq ans, tout comme le clip Believe in Something avec Colin Kaepernick. Il a été accompagné par une campagne print