Regardez bien cette vidéo de Pump Track, la pratique qui monte en vélo. Il y a tout :
- Le plaisir
- Le geste technique
- La sacro-sainte performance
- Le mouvement, le « flow »
- Le public
- Le partage
- L’intensité
- Le spectacle
- La compétition
D’une certaine façon, il y a là, le sport moderne et le sport post moderne, le sport traditionnel et le sport libre, le freeride et la compétition.
Prenons le temps de décrypter ces images :
- La discipline vient des USA, elle est un héritage du BMX, du skate. Les codes du mouvement viennent du motocross et de la glisse, pas du cyclisme. Le Pump Track est à l’opposé de la vision française du vélo. Pour être positif, disons qu’elle la complète.
- C’est du vélo sans les pédales. Là aussi, même objet, culture différente. Le mouvement du corps produit l’avancement.
- Même si l’ADN de ce type de tendance n’est pas dans la compétition, mais dans la sensation et le geste, le Pump Track s’accommode et se conjugue très bien en mode compétitif. Via le chrono. La preuve par l’image.
- La piste est petite, le spectacle garanti, c’est même très adapté à la diffusion (web et TV)
- Une piste de Pump Track est une bénédiction pour « transmettre » la passion du vélo. Hors événements, on la parcourt à son rythme, à son niveau. C’est un jeu, pas un effort.
- Les municipalités s’équipent. L’infrastructure est abordable. C’est la suite du skate park. D’une certaine manière c’est un playground. Tout bonus pour les enfants et les jeunes.
- Ce garçon s’appelle Adrien Loron, il est français, il est champion du monde
- Le vélo, ce n’est pas uniquement le Tour de France. C’est aujourd’hui la mobilité en ville, le fixie, le BMX, le VTT, le gravel, la route et le Pump Track. Tout le monde fait du vélo en étant gosse, voyons le vélo comme un tout.
- Red Bull organise le championnat du monde. La fédération en parle-t-elle ne serait ce qu’un peu ?