Analyse initialement publiée en 2020.
D’un côté, les Jeux olympiques, la Coupe du monde de football, le Tour de France cycliste, le Superbowl, etc. : émotions, rêves, efforts, victoires, champions, bonheur, exemplarité, identification, liesse populaire, mais aussi compétition, sélection, excès, échec, argent, influence, dopage, frustration et même violence.
De l’autre, vous et moi, le reste de l’humanité, des adultes, des enfants à la recherche du jeu, de partage, de soi, d’équilibre. Le haut niveau et le sport normal. Ces deux mondes se complètent-ils, se rencontrent-ils ? Le problème n’est pas là finalement. Le premier fait rêver, mais influence sans doute trop, ce que devrait-être le second. Surtout, il empêche de le considérer sous un autre angle.
Pour le commun des mortels, le sport est d’abord un facteur d’équilibre, mais l’action et l’objectif recherchés dans une heure de footing, de taekwondo ou de yoga n’ont rien à voir avec ce que propose la sphère du spectacle sportif de haut niveau. Or, un seul et même mot s’applique au deux. Pourtant, le sport qui se pratique va bien plus loin que la signification que lui donne la sphère compétitive. Aujourd’hui, des intellectuels, des chercheurs, des scientifiques nous disent des choses surprenantes sur le sport, sur nous-mêmes, notre corps. Ils nous décrivent l’importance du mouvement.
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