Depuis le début des années 60 et le film Endless Summer de Bruce Brown, le surf a incarné une seule et même idée fixe, magnifique au demeurant, la quête de la vague parfaite autour du monde. Le récit du film a tant marqué les esprits, il correspondait aussi aux imaginaires de l’époque, que les marques de surf l’ont exploité pendant des décades. Notamment les « majors », Quiksliver, Billabong et Rip Curl, à partir des années 80/90.
Le monde a changé depuis ce film. En 2022, l’avion n’est plus porteur du même idéal, le climat va même à terme modifier notre perception des saisons, l’été deviendra peut-être une période anxiogène, car il concentrera les signes délétères concernant notre avenir, peut-être même la survie dans certaines zones. Cette parabole de l’Endless Summer pourrait donc souffrir d’un double handicap. Or il faut bien comprendre que le surf s’est construit sur des images de Malibu (Californie), d’Hawaii, de Bali, d’Australie et d’ailleurs. Latitudes propices.
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