Il est communément admis que la vague du surfwear est passée, même si évidemment le phénomène continue d’exister et que les surf shops ont encore des tee-shirt en rayons. C’est l’engouement qui a disparu. Les difficultés de grandes marques ont fait couler autant d’encre que leur succès dans le passé. Beaucoup ont pointé les erreurs de stratégie commises chez Quiksilver notamment. Aujourd’hui les géants qu’étaient justement Quiksliver, Rip Curl ou Billabong font moins ou ne font plus rêver, ces marques se sont banalisées, normalisées. Quand on a fabriqué son image de marque sur la différence, l’appartenance, ça ne pardonne pas. Il en va souvent ainsi dans la « mode ». Il ne faudrait pas cependant oublier cependant combien, elles nous ont fait rêver, quel rôle elles ont joué ou jouent encore, notamment en investissant dans les médias, les événements ou en supportant les riders.
Si le surfwear version World Company est bien une histoire qui a vécu, il ne faudrait tout de même pas enterrer avant l’heure ce qui en a fait le succès, c’est à dire un type de vêtement inspiré du style de vie « surf », mais surtout une idendité qui provoque de l’adhésion.
L’air du temps a changé, de nouvelles marques apparaissent (Matix, Vissla, Sundry, VNDA, Iron & REsin, Deus Ex Machina, etc.. ) on fera d’ailleurs un post spécial pour en faire le tour. Certaines sont à cheval sur plusieurs univers, d’autres beaucoup plus ciblées, notamment sur l’univers féminin. C’est là où l’on voulait en venir d’ailleurs
Les grandes marques du surf ont assez tardé à s’intéresser aux femmes et l’ont fait de façon très classique finalement, voire caricaturale parfois. Lore of The Sea, marque française dont on vous a déjà parlé, Seea, également, ou Kassia, qui fait surtout du néoprène, apportent non seulement un nouveau style, une grande créativité et une nouvelle façon de regarder les surfeuses.
Franchement, les femmes devraient davantage s’y retrouver et les hommes ne perdent pas au change.