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Première constatation, la chaîne ARTE parle très bien du vélo. Elle sait le sortir du strict plan sportif pour l’éclairer de sa vision culturelle, elle sait en voir toutes les déclinaisons. Nous avions déjà parlé de la série En Selle qui comprend 10 épisodes passionnants, nous nous étions intéressés à la culture du fixie.
Le Street BMX est le sujet du jour, sa pratique comme son nom le laisse supposer, le relie à la ville. Pour cette raison, le champ de réflexion s’étend à la mobilité, aux manières de s’approprier la cité, sa structure, ses formes, au sociétal également.
En effet, à condition de considérer le BMX comme un skate, comme une expérience et un jeu, il est aisé de le voir comme un moyen de mobilité ludique, une façon d’habiter les lieux, de créer un lien – positif – avec son environnement direct.
Ce garçon, la légende du street New-Yorkais Tyrone Williams, ne dit pas autre chose. C’est en ce sens où en France, nous a manqué une vraie vision. Le BMX, mais peut-être bien plus encore le skate et d’autres pratiques sportives divergentes (Parkour, Tricking, etc…) auraient sans doute été des outils intéressants en direction des banlieues. Il aurait fallu pour cela que ce qui est une véritable culture soit accepté comme tel.
C’est notre profonde conviction et nous sommes toujours aussi circonspects, nous le répétons souvent, de voir que les Jeux olympiques sont encore vus comme une solution pour la Sainte Saint-Denis. Puisse cet événement apporter quelque chose de durable – nous le souhaitons – mais nous vous invitions à relire cet excellent sujet de Slate , « Sois bon avec le ballon ou crève » pour à minima, prendre un peu de recul sur les vertus du haut niveau. En tout état de cause, d’autres actions pourraient être menées avec en tête, cette autre vision du sport.
Le vélo redevient un enjeu, car il est une des solutions pour une nouvelle mobilité, un horizon pour redessiner la ville. Sa simplicité, son faible encombrement, l’apport de l’assistance électrique lui ouvrent de nouveaux horizons. Ne le banalisons pas, n’en faisons pas un simple moyen de transport ou un enjeu de santé publique.
En tout cas, ne mettons pas ça au premier plan. N’oublions pas l’imaginaire, les enfants, le ludique, ce qui fait rêver.
Le vélo peut être un jeu, un outil social aussi. Ce qui s’est passé à Londres avec Bikestormz a trouvé très peu d’échos en France, y compris dans la presse pourtant prompte à relayer les lacunes. Il relie pourtant directement le sport et les quartiers difficiles.
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