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Le vélo renouvelle l’imaginaire de la montagne

Le film qui ouvre et documente cette analyse est un exemple un peu « engagé » mais il matérialise une pratique existante mêlant intimement montagne et vélo tout terrain. D’autres riders expérimentent une pratique similaire, parfois moins haut et plus souvent au printemps ou l'été, qui devrait se développer.

Jusqu’à présent, on allait en montagne pour, dans la grande majorité des cas :

  • Randonner.
  • Skier.
  • Grimper.
  • Gravir dans le sens, faire de l’alpinisme.

Les objets symboliques respectifs étant :

  • La chaussure et le sac à dos.
  • La paire de ski.
  • Le baudrier et la corde.
  • Le piolet pour ceux qui se destinaient aux sommets.

Ces imaginaires-là, sont plus au moins anciens, en tout cas installés. Certaines pratiques concernent un très large public, d’autres des passionnés davantage experts et au nombre plus restreint. A ces objets, il va falloir ajouter le guidon. Pourquoi ?

  • A l’origine le « mountain bike » est un vélo de … montagne.
  • Les pratiques descendantes plus ou moins engagées sont une réalité en VTT.
  • La pratique du VTT se développe de plus en plus en montagne l’été.
  • Nous l’avons déjà dit, il existe des parallèles à faire entre le ski et le VTT.
  • Le vélo électrique permet d’embarquer un plus large public.
  • La randonnée se conjugue aussi en vélo.

La marche à pied est solidement implantée en France, c’est même une vraie culture, on peut s’en féliciter mais une partie au moins des passionnés de plein air est passée d’une pratique contemplative à des pratiques plus actives, plus denses en sensations. De plus, le besoin d’immersion « dans » la nature, dont nous avons parlé ici et , s’est doublé d’un besoin d’action et ce film en est un très beau reflet.

Il met aussi en valeur le parallèle entre le ski et le VTT, les trois protagonistes du film ayant cela en commun dans leur CV.

En ce sens, le vélo renouvelle l’imaginaire de la montagne, à l’heure où elle doit se projeter dans un avenir un peu moins « blanc ». En outre, il ne nécessite pas ou peu d’infrastructures pesant sur l’environnement. Un immense atout pour de nombreux territoires ou parfois le ski se dérobe et une autre façon de vivre la montagne.

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