C’est un billet paru initialement en décembre dernier 2013 donc, mais qui reste absolument d’actualité. L’éloge de la lenteur peut également s’appliquer au « contenu ». La dictature de l’instantanée est un débat très actuel, y compris sur le web…
Un extrait du long sujet sur le « New New Journalism » signé Isabelle Muret et à lire sur www.inaglobal.fr
Le format long se diversifie et se réinvente grâce aux nouvelles technologies et au succès des magazines et des revues. En s’écartant du domaine de l’information instantanée et rapidement diffusée, le format long imprime un rythme différent et remet au centre des priorités la qualité du texte, le respect du sujet, et la prise en compte du lecteur. Éloge de la lenteur, de la longueur, et du talent, qui devrait réconforter les apprentis journalistes redoutant une carrière de « fact-checkeur », figé derrière un écran, au détriment d’un métier de passeur d’histoires, à la rencontre des gens. Le numérique offre aujourd’hui de nouveaux outils pour sublimer le journalisme littéraire, promouvoir sa dimension humaine et cultiver sa qualité « artisanale ».