[et_pb_section fb_built= »1″ _builder_version= »3.22″][et_pb_row _builder_version= »3.25″ background_size= »initial » background_position= »top_left » background_repeat= »repeat »][et_pb_column type= »4_4″ _builder_version= »3.25″ custom_padding= »||| » custom_padding__hover= »||| »][et_pb_video src= »https://youtu.be/m8cixzKU6_U » _builder_version= »3.0.106″][/et_pb_video][et_pb_testimonial author= »Jean Miche Faure & Charles Suaud » company_name= »La raison des sports, sociologie d’une pratique universelle et singulière » _builder_version= »3.2″ background_layout= »dark »] »C’est sur la base du pouvoir d’inculcation morale attaché au sport, que les principales institutions chargées d’assurer des fonctions de programmation mentale que sont l’école, les religions et les états, se sont emparés de cette pratique si particulière pour la mettre au service de leur vision du monde ».
[/et_pb_testimonial][et_pb_text _builder_version= »3.27.4″]Nous en convenons cet extrait est un peu tranchant. Il est extrait d’un pavé de 350 pages qui propose une analyse approfondie du sport. Certains passages sur les luttes d’influence autour de la pratique du vélo à la fin du 19 ème siècle sont très intéressants. Bien évidemment, il est illusoire de résumer une telle somme, le seul but de ce court extrait est de tenter de montrer que le sport a toujours été au centre d’intentions voire d’intérêts et le résultat de mécanismes puissants. Notre vision du sport est en partie formatée, c’est l’idée que nous voulons mettre en avant, par notre éducation, les institutions et les médias. Précision importante loin de nous la théorie du complot.
Dit autrement, nous avons hérité d’une vision du sport en grande partie encore forgée par le passé. Elle évolue au rythme de la société, parfois plus vite, d’autres fois plus lentement, mais l’inertie est dominante.
L’offre sportive est encore largement organisée par les structures étatiques existantes.
- On peut et il faut s’en féliciter, l’accès au sport en France est sans doute perfectible mais le maillage des clubs est dense et ceux-ci rendent la pratique accessible.
- En revanche, tout ce qui n’est pas une discipline traditionnelle et identifiée, comme telle n’a que peu de chance d’exister et de se développer.
C’est en ce sens ou nous affirmons que la vision sportive reste encore très cadrée. Si le véritable séisme culturel qu’ont représentées les pratiques « libres » à la fin des années 70 et début des années 80 a bien renouvelé l’univers sportif, il n’a touché qu’une partie de la population, souvent privilégiée (urbaine, littorale, CSP +). Pour beaucoup, le sport est encore une affaire de disciplines dans tous les sens du terme, avec pour seul horizon la segmentation de toujours et un choix, certes large, mais qui a peu évolué. Même si les skateparks et autres Pumptracks ne sont plus des exceptions, ça reste un épiphénomène comparé aux piscines et aux stades qu’on se propose encore de construire sans jamais remettre en cause leur utilité ou surtout la manière de les exploiter.
L’exemple de ce « Balance park« , cette aire de jeu dédiée à l’équilibre, qui fait évidemment écho à cette analyse et à celle ci, montre pourtant que le sport peut se décliner sur des modes plus alternatifs, plus ludiques, créatifs et expérientiels. Qu’il peut aussi s’intégrer dans la ville et non plus à coté.
L’enjeu n’est plus uniquement la pratique – le foot, le hand, le basket, le tennis ou autre – mais le corps en lui-même et le développement personnel : physique, mental et intellectuel. Elargir l’offre sportive, offrir d’autres approches ne peut qu’être bénéfique. Le succès des diverses déclinaisons du fitness prouve que nombreux sont ceux qui ont conscience de leur capital physique et ceux là sont par nature ouverts a des pratiques innovantes. Le Balance Park est évidemment destinés aux enfants mais il nous invite a redéfinir les frontières entre jeu, sport, expression corporelle, développement personnel, écologie corporelle.
On rêve de parcs dédiés à l’équilibre, liés à d’autres activités sportives aussi, y compris classiques, accompagnés d’une vraie démarche, d’un accompagnement. Le sport de demain, porteur d’autres perspectives est à inventer et à surtout à penser, à organiser.
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