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L’équipement des enfants – on parle de matériel – est un sujet délicat en sport. Les familles doivent arbitrer entre le désir et le budget puis se positionner avec un paramètre incontournable, un enfant…. grandit. En plus, il ne fait que ça entre 0 et 18 ans. L’achat est donc fait sur des critères très pragmatiques, parmi lesquels le prix est l’élément déterminant. Notamment en vélo. Les constructeurs ou la grande distribution avec ses marques propres essayent donc de répondre au mieux à ce besoin client. Une simple visite sur les sites web de Specialized ou de Lapierre, pour ne citer que deux marques emblématiques suffit à comprendre que le segment enfant n’est pas stratégique chez eux. Ce n’est pas une critique mais un constat. Il y a diverses façons d’ignorer une famille de produits lorsqu’on pense qu’on n’y sera pas performant. Coté grande distribution, on joue sur le design et les couleurs pour égayer des vélos dont la conception est très généraliste et qui souvent sont lourds (l’acier n’est pas cher) et pas très conviviaux en utilisation. Bref, l’offre enfant est souvent bâclée ou amoindrie.
En ski, c’est un peu la même chose. Mis à part les skis de compétitions, le reste de la production est très basique, l’idée est d’avoir un prix à proposer aux loueurs, c’est le make up qui fera la différence. Le ski n’est pas forcément mauvais, mais l’enfant ne fait pas l’objet d’une démarche stratégique car l’utilisation se fera avant tout via la location. Cela peut être une source de frustration pour les plus jeunes à qui on refile des « planches » qui ne les font pas forcément rêver. Et un enfant est un futur… client. Ou pas.
Canyon, marque qui se fait de plus en plus remarquer dans l’univers du vélo, pure player du web, a pris le problème à bras le corps en sortant des vélos spécifiques – conception, design – destinés aux enfants. Des modèles aboutis, qui leur fassent envie. De plus la marque a décidé d’y mettre un peu de moyens en communication. Après tout si le marketing consiste à faire rêver les grands, pourquoi ignorer les plus jeunes ?
En voile, mais aussi en ski, on parle pyramide des âges parce que c’est un problème identifié. On notera avec gourmandise que ces deux loisirs, devenus des secteurs d’activité économique important, sont issus de l’après guerre et correspondent à un cycle générationnel qui leur cause des soucis aujourd’hui.
- Plan neige à partir de 1964
- Coté plaisance, Wikipédia nous précise qu’en 1966, 30 000 bateaux, de taille généralement modeste, mouillaient – parfois anarchiquement – dans les bassins de ports de pêche et de commerce, et dans les baies abritées ou les estuaires. La progression s’est faite juste après.
- enfin, la mission racine qui transfigurera le littoral du Languedoc Roussillon date de 1963.
Le vélo n’a sans doute pas de problème de pyramide des âges, il se fait quand même bousculer par d’autres types d’évolutions, en tout état de cause, transmettre le plaisir du vélo passe par séduire très tôt les enfants avec des « jouets » qui les motivent. L’assistance électrique ne fera pas tout. Il est de bon ton – c’est encore vrai – de critiquer les pure-players qui court-circuitent une forme de distribution encore considérée comme « traditionnelle ». Nous ne savons rien sur les résultats (vente) de cette gamme chez Canyon – et ce n’est pas la seule marque qui est créative sur le sujet on peut d’ailleurs citer Commençal – mais nous trouvons que s’intéresser vraiment aux enfants est une bonne idée. Une idée qui a de l’avenir…
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