Au préalable, il faut bien re-situer le contexte, nous vous invitons à lire cette excellente analyse d’Usbek & Rica qui soulève aussi l’aspect stratégique qui concerne le groupe américain. U&R aborde la raison pour laquelle Zuckerberg a besoin de prendre ses distances avec Facebook et son intérêt aujourd’hui à mettre META, le nouveau nom de l’entité, en avant.
Ceci étant dit, sachant qu’un métaverse est un univers virtuel, le pas vers le métasport est tentant.
Les marques l’ont déjà bien compris. Nike va sur Roblox, on annonce Adidas, Les Utha Jazz ont déjà un programme NFT (Non Fungible Token), Balenciaga est sur Fortnite (qui n’est pas au sens stricte du terme un métaverse) et tout le monde se pose la question des ponts qui se créeront avec l’esport. On reste quand même dans des logiques pour l’instant très stratégiques et commerciales.
Demeure la question du sport tout court. A quoi pourrait ressembler un métasport finalement ?
Les perspectives sont vertigineuses. Nous aurons sans aucun doute l’occasion de développer nos réflexions sur le sujet, voici (vidéo ci-dessous) pour l’instant un embryon d’exemple.
Le tapis de running matérialise un changement très sous-estimé dans le sport. C’était finalement, le début non pas de la virtualisation du sport, mais peut-être du processus. On gardait la course, on retirait la route, la rue ou le stade.
Le metarunning serait en quelque sorte l’étape suivante. On retire finalement le tapis de course lui-même, on le remplace par une machine, on y greffe l’univers virtuel.
Il y a quand même un monde entre cette vidéo et une éventuelle machine dans la réalité. En fait, elle existe déjà mais reste très complexe, c’est un prototype, l’équivalent dans votre salon n’est pas pour demain. L’exemple d’Holotron permet cependant de mettre une réalité (c’est un comble) sur une idée encore très virtuelle.
Pour la sobriété, nouvel objet politique, on repassera. On vous le disait, les sujets de débats seront nombreux.