Exclusive Kickstarter Art Prints: The Process. from theFINproject on Vimeo.
Archives codezero. Ce billet a été initialement publié le 16 décembre 2013. Il est assez représentatif de la ligne éditorial du blog puisqu’il est question de média, de l’évolution de la ligne éditoriale, de surf et d’expression artistique.
Le surf a beau être un sport plus « libre » qu’un autre, dans le sens où sa pratique n’implique pas un terrain avec des dimensions données et des règles strictes et ceci est un exemple parmi d’autres, le surf disais-je donc produit malgré tout du « format » et une « culture dominante » comme je l’écrivais dans le post intitulé « le surf sans formatage ». Les tendances les plus marquées génèrent de l’influence. La compétition notamment puisqu’elle est médiatisée. Les coureurs exploitent un type de matériel que beaucoup de jeunes passionnés vont désirer utiliser. Les riders sponsorisées et connus vont produire un « exemple », auquel s’identifier et la partie la plus médiatisée va donc avoir sur le sport un plus grand poids, un effet plus marqué, c’est en ce sens qu’elle formate le plus grand nombre et c’est précisément l’effet recherchée par les marques. On peut noter que ce n’est pas le cas qu’en surf et que cet aspect de l’évolution d’un sport a eu des effets assez négatifs en windsurf, c’est peut-être moins marqué en kite aujourd’hui, à fortiori depuis que l’impact du freestyle diminue.
C’est justement contre ce genre de processus que s’est érigée l’équipe de Liquid Salt Magazine, raison pour laquelle elle a crée un média qui parle de surf « autrement ». La base line de leur site est à ce point très claire :
We offer an alternative to the thruster and contest mentality that dominates our activity. We choose to celebrate surfing for what it is : a joyful union between the surfer and the ocean. Our mission is to give voice to those people — surfers, shapers, writers, artists, filmmakers, and photographers — who quietly keep surf culture alive.
Effectivement leur ligne éditoriale est plus qu’alternative comparée à celle de surfer mag ou de Transworld Surf et on peut saluer ce genre d’initiative qui redonne de la visibilité à une vision différente du surf.
C’est justement dans les pages de Liquid Salt que j’ai découvert The Fin Project.Il y est question d’art et de culture surf. Timothy Hogan est surfer et photographe et il a décidé de documenter l’histoire de l’aileron de surf et son rôle central dans l’évolution du sport en lui-même. Il a donné un nom à sa démarche, theFINproject. Il faut savoir que l’aileron est un objet à part dans la culture surf. Il est à la fois un élément technologique, une part capitale des performances d’une planche, il est aussi objet d’art en lui-même, tous les surfers vous le diront.
L’article sur Liquid Salt magazine est très complet et très bien documenté. Vous y retrouvez également l’interview de Hogan.