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Personne n’a le monopole de la montagne

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Quand les pionniers californiens ont détourné leurs « bicyclettes de plages » pour se lancer dans les pentes derrière San Fransisco, ils ont baptisé leurs nouveaux vélos des « mountain bikes ». Les français ont eu raison de nommer plus tard l’engin en question un « vélo tout-terrain », c’était très pragmatique, plutôt adapté, et sans doute moins réducteur.

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Pourtant, la France forte de sa culture cycliste n’a pas vraiment cru à ce nouveau vélo d’inspiration californienne et hédoniste, elle a fini par l’adopter en plaquant néanmoins sur lui les codes de sa propre culture vélo. L’effort et la compétition notamment.

Nous en avons parlé, pour une partie au moins des pratiquants, le vtt se décline à nouveau (depuis une bonne dizaine d’années en fait) à la façon des sports de glisse et pour ce faire investissent la montagne. La plupart d’entre eux, animés par leur passion et leur besoin de nature, souhaitent combiner les deux. C’est ce que met parfaitement en scène ce très beau film de la série RAW 100 produite par Red Bull.

Notre sentiment est que ce type de pratique se développera. Le sport est de plus en plus un motif qui structure le temps libre et les sports outdoor dont le VTT fait partie permettent de lier W.E, vacances et sport puisque vous êtes maître de votre emploi du temps contrairement au sport compétitif.

La règlementation et les mentalités devront évoluer. Il y a encore beaucoup de réticence à cette façon d’aborder la montagne et même d’autres territoires. Dans notre pays, très conservateur, la norme est encore la marche, la contemplation lente. Les marcheurs ou les puissantes associations de passionnés de montagne, très ancrées dans la tradition, ne voient pas forcément d’un bon oeil l’arrivée de pratiquants aux antipodes culturellement parlant. Comme les chasseurs, elles ont parfois tendance à se considérer en terrain conquis. Il en était déjà de même il y a fort longtemps et les premiers aménagements  sommaires en forêt faisaient déjà l’objet de très grosses réticences. Rappelons l’histoire de Claude François Denecourt….

C’est le défi d’association comme la Mountain Bikers Foundation qui privilégient le dialogue et l’implication sur le terrain. De leur coté, les passionnés de VTT devront faire preuve de responsabilité. Les collectivités locales ont aussi un rôle important à jouer. Le VTT ne sera jamais l’or blanc (mais d’une certaine manière tant mieux) mais peut devenir une activité qui provoque des séjours dans des régions rurales et sauvages. Cette pratique n’est pas gourmande en infrastructure. Elle est même une nouvelle forme de randonnée. Un ressort économique, à condition de comprendre et d’accepter les motivations de ces pratiquants et de ne pas s’en tenir à l’ancien monde.

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