Nul ne peut ignorer l’existence de la caméra GoPro dont l’introduction en bourse a eu lieu récemment. Son existence et son succès sont intimement liés aux sports « non conventionnels » dont on parle ici, ce n’est pas un hasard. Sa conception procédait de l’envie de revivre » le » moment rare, le tube, l’appui, la courbe. Le développement du net a ensuite démultiplié le phénomène.
La petite boite a fait couler beaucoup d’encre. Ses détracteurs avancent souvent l’idée du narcissisme, certes, mais j’aimerais avoir leur opinion sur tous les japonais qui se sont pris en photo partout dans le monde bien avant que la technologie ait à ce point miniaturisé les caméras. Je ne pense pas pour tout dire que les japonais soient tous, fondamentalement narcissiques. L’utilisation de la GoPro révèle aussi la bonté de se dire à nouveau, c’était vrai, c’était bon, j’y étais. Et de partager avec ses amis. L’excès de « soi » peut-être au rendez-vous mais pourquoi condamner ainsi tous les propriétaires du jouet en question. Passons.
L’inventeur de la GoPro est un surfer et même si sa caméra se prête à merveille à beaucoup d’autres sports et à vrai dire à tout type de prise de vue, elle a révolutionné la façon de voir le surf et surtout donné au commun des mortels l’extase du tube.
Ce n’est pas le premier tube en GoPro mais celui là est une merveille. Vous êtes dedans. D’abord en Slow Motion, le ralenti à papa mais en mieux, ensuite à vitesse réelle. Sublime, c’est sublime.