Les mots sont choisis : avenir, loisirs et nautique. Qui relève de la navigation de plaisance, des sports d’eau, nous dit le Larousse.
Que peut-on retirer de cette vidéo ? :
- l’incroyable liberté qui s’en dégage
- la communion avec la nature
- le sentiment d’accessibilité
- l’absence de notion de danger ou de risque, dans ces conditions de vent très faible,
- chacun est libre mais il y a une vrai notion de groupe et de partage
Le kitesurf a encore beaucoup de chemin à faire. S’il est perçu comme élitiste et s’il ne sera sans doute jamais envisagé comme un sport grand public, il est capable d’élargir sa base de pratiquants. Le regard des « riders » potentiels se normalisera. Ils seront de plus en plus nombreux car la notion d’accessibilité évolue avec les époques et la pratique est extrêmement gratifiante. De plus en plus de femmes viennent déjà dans les écoles, le spectre d’âge des pratiquants est déjà très large.
le kitesurf offre quoiqu’on en dise une grande souplesse d’utilisation, un cout d’accès raisonnable, la matériel est aisément transportable. Autant de paramètres qui pèseront de plus en plus sur le « nautisme » traditionnel, dans lequel le bateau (qui s’est développé entre les années 60 et aujourd’hui) a une part qui ne cessera de diminuer pour des raisons de prix, de taxes, de complexité, de mise en oeuvre et de « perception ». A la décharge du kitesurf, l’offre matériel, l’image encore véhiculée par le sport (un atout mais qui peut aussi s’avérer être un frein), la mise en oeuvre sont encore des paramètres perfectibles.
La FFVL a mis en place est vrai réseau d’écoles, tout reste cependant à faire en termes de communication. Mais si on se pose la question de ce que seront les loisirs nautiques dans les 20 prochaines années, on peut raisonnablement penser que le kitesurf a une carte à jouer si le constructeurs, les institutions, les collectivités locales font un travail cohérent sur le matériel, la pratique, l’accès et les infrastructures.
A un époque, où l’on cherche des solutions moins gourmandes en investissements lourds, moins impactantes pour les territoires, la voile « légère » au sens large du terme, a beaucoup d’atouts. Dont celui d’être dans l’air du temps auprès d’un public dont les attentes sont en pleine évolution, plus sportif et à la recherche de sensation. Elle génère aussi de petits structures économiques répondant au besoins d’initiatives locales, qui se disséminent partout (magasins, écoles, loueurs, moniteurs, agences..).
Une récente enquête diligentée par la F.I.N laissait entendre que le désir de faire de la voile était encore bien présent chez les jeunes (interrogés cependant sur des lieux « captifs »). C’est probable, mais les enjeux sportifs, économiques et l’évolution des goûts pourraient bien les faire se diriger vers cette « voile » là…