Elle construit de vraies passerelles entre :
- Les différentes disciplines : gymnastique, skate, danse, art du mouvement. Elle les explique, les illustre.
- Les différents univers : l’art et le sport.
- Les différentes phases du sport : moderne et postmoderne.
Pour bien recontextualiser, rappelons que le sport postmoderne (années 70), c’est-à-dire le skate, le surf, la grimpe, etc. :
- Bousculait les fondations du sport traditionnel (dit « moderne » au sens des sociologues),
- Se basait sur d’autres valeurs,
- Proposait une autre vision,
- Poursuivait d’autres objectifs.
Cette phase du sport reste partiellement incomprise. En effet, comment expliquer qu’on trouve du sens à mettre le skate ou le breakdance aux J.O., mais qu’il ne viendrait à personne l’idée d’y mettre la danse classique ou le concerto pour violons ?
Ce que disent cet extrait et cette série est très constructif : le danseur et le skateur font la même chose.
Il y a de la noblesse, de la créativité, et finalement beaucoup d’intérêt dans ces sports d’expression qui ne sont qu’une suite logique dans l’histoire et qui ont le mérite de pouvoir exister sans compétition
Pour conclure, nous le verrons prochainement en détail, il y a un lien entre :
- Cet extrait
- Le petit livre Mes profs de gym m’ont appris à penser de Michel Serres
- Les thèses sur la cognition incarnée d’Antonio Damasio.