Certes le risque est inhérent au mouvement. On peut se blesser au football, en ski, à vélo tout-terrain, en kitesurf, au taekwondo, en athlétisme, au volleyball, en skate. On peut se blesser en s’entraînant trop ou mal. On sait aussi que la sédentarité cause de véritables problèmes de santé, moins visibles à court terme. En fait, le risque dont nous parlons ici est celui lié aux sports très engagés et aux pratiques dans lesquelles cet engagement n’a cessé de grandir. Le risque a toujours été porteur de valeur absolue, de valeur ajoutée, et en conséquence, il a été un élément fort de l’histoire du sport. Ne nous voilons pas la face, il a aussi été scénarisé. Il nous a fallu du temps pour aborder ce sujet qui nous tient à cœur, pour tenter une analyse qui évite deux écueils : celui du jugement et celui de la philosophie. L’exercice n’est pas simple.
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