Un jugement hâtif et rarement positif est régulièrement porté sur tout ce qui ressemble de près ou de loin à de la « musculation ». Oublions ce débat. A l’époque où l’on débat sur les dangers de la sédentarité, il faut se réjouir que des gens aillent dans les salles pour bouger où le fasse en extérieur comme pour le Stree Workout.
Que la pratique séduise les jeunes est une deuxième bonne nouvelle.
L’engouement croissant montre que cette pratique est désormais profondément ancrée dans nos modes de vie urbains. A l’origine de nature subversive, la pratique s’est aujourd’hui davantage institutionnalisée : il correspond aux besoins croissants de la population urbaine de pratiquer un sport au sein de la ville. De ce point de vue, il démontre clairement son potentiel pour lutter contre les effets négatifs de la sédentarisation et de l’urbanisation. C’est pourquoi le street workout est amené à continuer à se développer à l’avenir, sous différentes formes, notamment par l’intermédiaire de sa diffusion mondiale via les réseaux sociaux.
Le propos est de Guillaume Vallet, professeur en sciences économiques à l’Université Grenoble-Alpes, grand spécialiste du sujet et auteur de la Fabrique du muscle et qui rappelle que adeptes les sports de forme sont de plus en plus nombreux. A nos yeux, il y a beaucoup à faire autour des pratiques corporelles incluant d’ailleurs les arts martiaux parce qu’elles sont à la fois une façon de s’affirmer, et qu’elles peuvent toucher toutes les tranches d’âge.
La preuve par Alain Gustave sur Instagram.