Nous avons bien conscience que le titre est provocateur à l’heure où plus que jamais la paix se dérobe au Moyen Orient. C’est pourtant le titre « Surfin’ Gaza » d’un livre dont le pitch est le suivant :
« Ceux qui peuvent surfer ensemble peuvent vivre ensemble. Ces quelques mots de Dorian Paskowitz résument son engagement avec les membres de Surfing for Peace, bien décidés à partager avec les Palestiniens les excellentes vagues qu’offre la Méditerranée de Tel Aviv jusqu’à l’Égypte. En août 2007, Arthur Rashkovan, Dorian et son fils David ont réussi à distribuer quelques planches aux surfeurs de Gaza. En avril 2009, Alexander Klein, jeune réalisateur américain, est parti en Israël et lui aussi a franchi la frontière. Le soleil brille des deux côtés du mur et sur l’eau le grondement du conflit s’évanouit. De cette aventure, des ces rencontres, Alex rapportera des images dont il a tiré un documentaire émouvant. Les nouvelles planches ne pourront suivre le même chemin qu’en août 2010. »
En décembre 2011, le journal Le Monde abordait également ce sujet sous le titre : A Gaza comme Rio, le surf planche de salut
En voici un extrait : « Le 21 août 2007, un Américain de 86 ans, Dorian « Doc » Paskowitz, se présente au check-point d’Erez, principal point de passage reliant Israël à la bande de Gaza. Légende vivante du surf en Californie, cet ancien médecin livre, malgré l’interdiction des gardes, quatorze planches à des surfeurs Palestiniens qui l’attendaient de l’autre côté de la frontière. Les surfs avaient été offerts par des boutiques de glisse israéliennes grâce à la volonté et au travail de « Doc » Paskowitz. Ce geste d’amitié, destiné à promouvoir la paix entre Israéliens et Palestiniens, a fait le tour du monde »
« Nous ne sommes pas là pour apporter la paix, ce serait trop demander. L’idée, c’est de faire naître des amitiés entre surfeurs israéliens et palestiniens tout en essayant de développer une petite économie du surf entre nos deux pays », affirme Arthur Rashkovan également directeur marketing d’une grande marque de surf. « Surfing for Peace n’est relié à aucun mouvement politique. Nous ne nous considérons pas comme une organisation formelle, mais plutôt comme une communauté de surfeurs et de partisans du dialogue entre Israéliens et Palestiniens ».
Le surfer n’est plus seulement un personnage déconnecté de la société, de nombreuses initiatives de ce type se développent dans le monde, je reviendrai en détail sur ce sujet très prochainement. En attendant, ce sont les roquettes et les nombres qui parlent….