Le prétexte est la sortie d’un nouveau film de la marque américaine Yeti qui lie presque systématiquement ces vidéos à une destination. Le nouveau modèle étant mis en scène dans un cadre fabuleux, les images mettant en avant autant la pratique, l’essence même du VTT d’aujourd’hui, que le nouveau vélo en lui-même.
A l’heure où malheureusement la tendance en France est souvent à l’interdiction (mais les choses progressent grâce notamment à la Mountain Bikers Foundation) , nous en profitons pour répéter que :
- le VTT concerne aujourd’hui un très large public au niveau mondial
- qu’il devient pour un certain type de clientèle, la raison même d’un voyage
- si les pratiques les plus extrêmes ne seront jamais « grand public », les pratiques plus engagées se démocratisent un peu et l’image très française du vélo comme moyen de locomotion familiale et paisible doit être révisée.
- qu’il ne nécessite aucune infrastructure lourde (nous avons parlé récemment du poids écologique du plan neige ou de la mission Racine)
- enfin qu’il n’a pas l’impact négatif sur les sentiers que les défenseurs de la nature veulent bien lui prêter. Nous y reviendrons dans un post dédié mais il est assez malheureux de voir qu’aujourd’hui beaucoup de sports alternatifs « nature » sont visés par des interdictions quand il faudrait y voir des opportunités touristiques et sportives.
- Par contre, notamment parce que l’assistance électrique va modifier en profondeur la pratique, il peut devenir un des sports de plein air les plus pratiqués.